Je les mets... Je les mets pas... Allez... Vous en mourrez d'impatience...
Mars :Mars, Dieu de la Guerre à la puissance infinie,
Tu es le Dieu de la Haine, du Sang, de la Peur.
Tes fils, Phobos et Déimos, t'aident dans ta barbarie.
Lors des guerres, tes troupes déferlaient, semant l'horreur.
Pendant les combats, tes hommes provoquaient des tueries.
Leurs hurlements glaçaient le sang, même des plus braves.
Tes hordes détruisaient tout, même tes ennemis.
Tu ne faisait pas de quartiers : aucun esclave.
Ta planète rouge est à ton image
A l'instar de toi, rouge est sa couleur.
Elle représente la puissance de l'orage.
De même que ton mois, tu es sauvage
En Mars, de torrentielles pluies dévastent tout.
Ainsi, ceux qui portent ton nom sont des barbares.
Tristesse :
Je suis triste.
Une larme salée roule sur ma joue.
La beauté qui à pourfendu mon coeur de fou
Elle m'a dit non, et cela m'attriste.
Elle me refuse mon amour
Je deviens fou de chagrin.
Lentement je me dis que l'humour
Est la chose la plus déplacée en cet instant
Je pense à une chose.
Si je me suicide,
Ce que personne n'ose,
Ce serait à l'acide.
Je le décide, demain,
Plus personne ne me regreteras ...
Révolution des objets :
N'éveillez pas l'objet qui dort
Laissez-le à son silence
Être tranquille c'est son sort
De pauvre chose sans défense
"Laissez nous en paix !
Même si nous sommes laids !
Car pendant toutes ces années
Vous nous avez usés sans pitié"
N'éveillez pas l'objet qui dort
Laissez-le à son silence
Être tranquille c'est son sort
De pauvre chose sans défense
"Nous les chaises de bois
Avons supporté votre poids
Pendant si longtemps sans broncher
Même si vous nous écrasiez de là où vous étiez jonchés"
N'éveillez pas l'objet qui dort
Laissez-le à son silence
Être tranquille c'est son sort
De pauvre chose sans défense
"Nous les lampes électrique
Nous avons tant éclairé
Nous sommes toutes des répliques
Du symbole de vos idées"
N'éveillez pas l'objet qui dort
Laissez-le à son silence
Être tranquille c'est son sort
De pauvre chose sans défense
"Moi, la Télé
Je vous ait tant obnubilé
Devant moi vous êtes scotchés
Du début à la fin de la journée."
N'éveillez pas l'objet qui dort
Laissez-le à son silence
Être tranquille c'est son sort
De pauvre chose sans défense
Inconnue :
Inconnue, ô inconnue
D'un seul de tes regards
Tu a embrasé mon coeur
Mais maintenant il est trop tard
Pour que je puisse échapper à ce leurre
Corps et âme à toi je suis devenu
Ton image bien aimé m'a pourchassé
Jusque dans mes rêves les plus reculés
Là où personne avant toi ne m'avait suivit
Car je n'avais personne dans ma vie
Pour moi, ta voix est comparable
Au plus mélodieux de tous les chants
Si parfaite, si palpable
Pour moi, c'est la plus belle de tous les temps.
Et tes yeux si beaux, si bleus
Tels deux océans de tendresse
Placés sur une terre de douceur
Si tu me quitte je meurs
Si tu me dit non, je sombre dans l'ivresse
Inconnue, ô inconnue, adieu...
Funeste JourC'est le jour où je meurs
C'est le jour où mon coeur
Se brise par amour,
D'une fille aux beau atours
That's a bad day
C'est un funeste jour
C'est le jour où je meurs
Où la folie s'empare de moi
De mon âme, de mon corps, de mon coeurs
Où la raison n'a en moi plus loi
That's a bad day
C'est un funeste jour
C'est le jour où je meurs
Où je ne suis plus que l'ombre de moi-même
Je vais, je viens, tout le monde crois que je suis le même
Pourtant, toute gaité a disparue de mon coeur
That's a bad day
C'est un funeste jour
C'est le jour où je meurs
C'est le jour où mon p'tit coeur
S'arrête de battre sur cette terre de malheur
Adieu, je meurs, je meurs, je meurs ....
Rose Rouge
Rouge comme ses lèvres
Rouge comme mon coeur qui saigne
Rouge comme une rose
Rouge comme son sang
Rouge comme la douleur qui s'empare de moi
Rouge comme une rose
Rouge comme la pâleur de ses joues
Rouge comme l'enfer où je vis
Rouge comme une rose
Rouge comme sa beauté
Rouge comme mon désespoir
Rouge comme une rose
Rouge comme une rose
Et pourtant bien plus belle qu'une rose
Mais après tout, les femmes sont des roses
Rouge comme une rose
Point de vue d'un miroir sur nous le matin :
Dès le matin, tu t'admire devant moi
Tu te tourne dans tous les sens en te regardant
Comme si cela était un rituel apaisant
Tu te dandine devant moi, un peu comme une oie
Chez toi, ton apparence fait force de loi
Je te trouve franchement marrant
Comme si ton apparence comptait vraiment,
Et quand enfin tu te trouve à ton goût, tu entre en joie
Et quand tu daigne coiffer tes cheveux
On dirait que tu t'en va en guerre !
Tu te fais des piques de travers
On dirait que tu est bigleux !
Avec ta barre de sourcil
Placée en plein milieux du front
Je trouve que c'est une abomination !
Moi je mense qu'on devrait t'envoyer à l'asile,
Toi, ainsi que tous ceux dans ton cas !