Athanatos Molvac, Dieu du Kabadj

I)Identité
∆)Nom: Molvac
∆)Prénom: Athanatos
∆)Surnom: Atos
∆)Âge: Bien malin qui saura le dire


II)Tendance
∆)Religion: Kabadj, vu qu’il en est lui-même la divinité
∆)Race: Dieu

III)Descriptions

∆)Apparence Physique: À la base, nul ne pourrait croire que Athanatos ait le profil d’un dieu, s’il tâche de ne laisser aucun détail pouvant en donner l’indice. Ce qu’il fait couramment lorsqu’il décide de descendre sur terre pour constater les derniers événements qu’il n’a pas pris la peine d’observer depuis sa demeure. Son apparence s’apparente à celle d’un jeune humain, d’une vingtaine d’années tout au plus, ce qui donne généralement l’impression qu’il est bien chétif pour être un dieu en soi. Mesurant tout au plus 1,80 mètres, Athanatos donne toutefois un profil des plus étonnants. Malgré son visage juvénile, aux traits doux et sereins, ses cheveux présentent une couleur immaculée une teinte d’ordinaire attribuée au grand âge. Longs jusqu’à atteindre le niveau de ses omoplates, ils sont généralement laissés libres au vent qu’ils trouvent, bien qu’ils soient quelques fois attachés en une élégante queue de cheval lorsqu’il se doit de rencontrer certains êtres qui méritent un minimum de courtoisie. Ce détail cause bien souvent des controverses assez fortes quant à sa nature. Ses yeux, pour leur part, ont également leur part de mystère, du fait de leur couleur entièrement noire, autant pupilles qu’iris. Ce contraste lui donne pourtant un charme étrange qui ne passe jamais inaperçu. De longs et fins sourcils de la même teinte d’encre se chargent de compléter le contraste en question.

Pour ce qui est de ses vêtements, la seule et uniquement teinte qui orne le corps d’Athanatos est le blanc. Cela lui donne un air immaculé, voire angélique, du fait de la brillance naturelle qui émane de son être lorsqu’il ne la retient pas. Pantalons, autant que chemises et même chaussures de tous genres, tous les vêtements qu’il porte arborent la même teinte que sa chevelure étincelante. Il porte également, et en permanence, un pendentif portant un sigle ancien, dont lui seul semble connaître la signification. Il a l’habitude de porter des vêtements lui laissant tout de même un minimum de liberté de mouvement, ce qui exclue donc les tenues supposées être signe de noblesse, ne laissant de place qu’au mouvement de jambe et de bras les plus basiques du fait d’un nombre incalculable de couches de tissus. Bien qu’étant un dieu, Athanatos préfèrent largement se vêtir avec simplicité et élégance, laissant généralement sa présence signaler la noblesse qu’il représente.

∆)Caractère: En tant que divinité, bien évidemment, Athanatos est de nature assez changeante. Autant par son humeur que par ses attitudes, il ne se passe généralement pas un seul jour sans un changement majeur. Tout simplement à cause du fait que le dieu croit fermement à l’expression qui dit que ‘’seuls les idiots ne changent jamais leurs habitudes’’. À commencer par ses humeurs, il peut aisément passer d’un tempérament jovial et entraînant, à un être débordant de rage et de haine en à peine quelques secondes, pour autant qu’il ait une raison d’atteindre un point tel. Ce qui arrive bien heureusement assez rarement, Athanatos étant davantage porté sur le calme et le contrôle, que sur la rage et la violence. Mais tout cela ne fait que rendre ses colères encore plus terribles. En effet, l’image de dieu vengeur et destructeur aurait pu être créée pour lui, pour peu qu’il soit dans un fort état de colère.
Son attitude envers les autres dépends généralement et de leur statut et de leur croyance. En effet, une rencontre avec un adepte de sa religion aura sans doute de meilleures chances de bien finir qu’une rencontre avec un Excommunié. Toutefois, le dieu est souvent enclin à laisser une chance de s’expliquer à ceux dont il croit qu’ils lui doivent certaines applications. Mais un grand prêtre de son culte, ou encore le seigneur du Kabadj lui même, ce genre de personnes auront de bien meilleures relations avec leur dieu que n’importe quel autre adepte.
En général, autant dire qu’Athanatos respire la bonté, si on ne fait pas attention. Bien souvent, c’est effectivement le cas, mais tâchez de ne pas tester sa patience, car les limites de ce domaine en lui pourraient bien aboutir à un monde au delà de toute pensée, et vous risqueriez de vous y condamner pour l’éternité.

∆)Signe Particulier: Le seul véritable signe qui caractérise l’apparence d’Athanatos, c’est bel et bien l’aura qui émane de lui. Dieu de nature, il présente une sorte de charisme incroyable en lui, un magnétisme étrange qui laisse perplexe.

Histoire

1ère partie

Quelles paroles pourraient décrire la vie entière d’une divinité, sinon sa propre voix? Qui pourrait prétendre tout connaître de son dieu, ou assurer tout savoir sur les origines de l’être suprême qu’il sert? Nul ne peut prétendre à de telles choses, tout simplement parce que les dieux gardent toujours leur part de mystère. Toutefois, vous aurez connaissance de ces mystères, vous, mortels de ce monde.
À l’aube des temps, alors que le monde était encore vierge, quatre dieux naquirent. Trois d’entre eux, solidaires entre eux et forts de tous ce qu’ils créèrent en cet univers, devinrent les Trois Dieux Créateurs. Le quatrième, quant à lui, resta toutefois à distance de ces créations. Tapi dans ses recoins, Athanatos, fort de ce qu’il voyait partout, apprit la puissance de la vie, de la mort, et de l’existence en elle même. Alors que les Trois créaient le monde, leur frère l’étudiait. Ainsi, la connaissance de toute chose lui fut acquise, si bien qu’il put se vanter en un clin d’œil d’en savoir plus sur les créations du monde que les Créateurs eux-mêmes. Toutefois, bien heureusement, l’harmonie était encore omniprésente, et nul ne lui tint rigueur de ses connaissances sans cesse étalées, pourtant quelque peut vantardes en de nombreuses occasions. Toutefois, il fut un temps où cette harmonie devait cesser, comme toute paix doit trouver une fin dans la roue interminable de l’existence.

Les premiers désaccords survinrent avec la plus ambitieuse des créations à faire : les êtres vivants. Le monde en lui même était bien créé et prêt à rester aussi paradisiaque et paisible qu’il l’était à sa conception encore récente, toutefois, les quatre dieux convinrent rapidement que la vie devait se trouver dans des êtres intelligents, de façon à donner une nouvelle dimension à ce qu’ils avaient créé à partir des profondeurs des Limbes. Ainsi donc, chaque dieu créa une diversité impressionnante de créatures, futées ou quelque peu lentes d’esprit, évoluées ou bestiales, bref, tout ce qui deviendrait rapidement les ancêtres de tout ce qui vit de nos jours. Les animaux les plus divers foulèrent pour la première fois le sol de Gareck, et les dieux s’extasièrent devant leurs créations. Le chant des oiseaux les plus envoûteurs, la souplesse et la grâce des cerfs, rois des forêts, la puissance des ours féroces, tout les émerveillait, au point qu’ils décidèrent de pousser plus loin dans leurs buts. Ils s’attelèrent finalement à la plus ardue des tâches qui ait jamais existé : les humanoïdes intelligents.

Les trois premières divinités créèrent la race qui allait devenir un sous-type fabuleux à leur yeux, croisement subtil des gênes d’humanoïdes les plus évolués, et de races fantastiques à leurs yeux. Chacune des trois divinités choisit alors une race animale, créant ainsi ensemble les trois races qui allaient devenir les Valmars : Les Aelons, descendants des aigles majestueux, maîtres des Vents, les Lupinals, fils et filles des Loups puissants, chasseurs des Forêts, et les Reptis, rejetons des reptiles les plus diversifiés, des serpents sinueux aux dangereux alligators des eaux.
Cependant, de son côté, Athanatos ne se contenta pas de mélanger des races. Bien au contraire, il préserva la race des humanoïdes, mais dans le but unique de leur accorder l’intelligence et la culture qu’il affectionnait tant. De cette manière, alors que ses trois congénères créèrent les Valmars de leur côté, il créa les humains. Rapidement, il constata des résultats fulgurants, alors que ces êtres indéniablement doués évoluèrent à une vitesse inimaginable. Débrouillards dans l’âme, pas un seul défi ne semblait être hors de leur atteinte, si bien qu’en quelques décennies à peine, les êtres qu’il avait engendrés devinrent la race dominante de Gareck, s’étendant d’Est en Ouest, habitant les terres du Nord, glacées et hostiles, jusqu’aux territoires tropicaux au Sud. Comblé de joie devant la réussite de ses créations, le dieu démontra ces êtres au trois autres divinités, qui lui montrèrent également les leurs. Ainsi, chacun s’émerveilla devant les créations des autres, et ils ne se lassèrent pas de contempler l’agrandissement des civilisations pendant quelques années.
Toutefois, il remarquèrent un détail qui les perturba. Au bout d’un certain temps, plusieurs représentants de chaque race se démarquèrent, bien que les humains devinrent encore une fois les plus visibles dans ces cas. Prêtant l’oreille à la situation en terre de Gareck, ils furent surpris d’entendre que les races les vénéraient en tant que maîtres et seigneurs. N’ayant jamais envisagé d’avoir des serviteurs, les divinités ne surent quoi faire pendant un fort moment. Malheureusement, alors que l’incompréhension ralentissait leur réaction, ils finirent par constater que la pire des tournures était advenue : les religions avaient été déjà fondées avant même qu’ils ne s’en rendent compte, et la violence avait trouvé sa place dans ces conflits d’intérêts générés par ceux qui croyaient défendre l’honneur des dieux qu’ils ‘’servaient’’. Ainsi débutèrent les guerres de religions.

Devant ce résultat, la première réaction des dieux fut l’incompréhension la plus totale. Comment ces êtres pouvaient-ils se battre entre eux, pour augmenter la gloire de quatre divinités qui n’en avaient que faire? Devant ce dilemme, les dieux finirent simplement par prendre la décision la plus logique à leurs yeux : rester passifs, en espérant que la solution se résorberait elle même. Si les choses tournaient trop mal, alors ils serait tout bonnement contraints de mettre fin à ces guerres de la façon la plus radicale, mais pourtant meilleure solution , celle de détruire ce monde pour le recommencer à neuf.
Sur cette décision, les dieux appliquèrent leur parole, en présence des quatre réunis, un Pacte fut signé dans le sang divin, disant qu’ils s’engageaient à ne jamais se mêler des affaires des êtres de Gareck. Dans leur esprit, c’était clair. S’ils intervenaient, les conflits ne feraient que prendre plus d’ampleur. Et c’était bien la dernière chose qu’ils souhaitaient. Ainsi fut signé le Pacte des Quatre.

Si seulement cette parole avait été respectée…

Histoire

2e partie

Durant les premiers temps, alors que les races créées par les dieux évoluaient, parfois de façon positive, parfois de façon négative, Athanatos en vint à ne plus savoir comment réagir. D’une nature protectrice et jalouse à l’origine, il souhaitait plus que tout voir ses êtres, les humains purs, gagner en pouvoir en permanence. On aurait pu nommer cette idée un amour du pouvoir : à travers ses créations, qui gouverneraient, son désir de pouvoir, présent en chaque être depuis l’origine du monde, serait satisfait. Or, il voyait bien que malgré leur évolution constante et incroyablement rapide, les humains auraient toujours du mal à se hisser au dessus des Valmars et de tous les autres êtres vivants s’ils n’avaient pas un certain appui. Cependant, il aurait fallu que le Pacte des Quatre, prônant l’inaction dans l’intérêt du monde, soit brisé par cet acte. Et malgré son ardent désir de devenir le plus puissant, Athanatos se vit devenir rongé de façon irrépressible par cette perspective. Comment faire?
Ces réflexions durèrent une éternité, une période indéterminée dans toute l’histoire. Durant cette époque, nul ne saurait dire ce qui constitua l’existence d’Athanatos Molvac, car il disparut alors, partant en un lieu inconnu de tous, là où il se retira durant plusieurs décennies, à l’abri du temps lui-même, réfléchissant à toutes les conséquences qu’engendreraient la rupture d’un Pacte conclu par les Quatre Dieux. Au bout de ce temps relativement long, il reparut, apparaissant d’un lieu inconnu, même pas les trois autre Dieux. Silencieux, il descendit sur Gareck, dans un but qui ne serait connu que plus tard. Après la plus consciencieuse des recherches, il trouva celui qui serait digne de porter sa bannière dans la conquête : Kelmar de Kabadjios.
La rencontre avec Kelmar fut des plus étranges. Apparaissant dans un vortex de lumière immaculée, il se présenta à Kelmar, comte de Kabadjios, comme l’être qu’il vénérait depuis sa naissance. La réaction fut immédiate. Aux yeux des mortels, la simple apparition d’un être dégageant une puissance telle que la vitalité divine, à elle seule, suffit à provoquer l’adoration et la révérence la plus totale. Mais lorsque cette idée se trouve confirmée par une voix sans âge, sortie des profondeurs du monde, la situation ne s,en trouve que plus extrême, pour ainsi dire. C’est ainsi qu’il remonta à sa demeure, après avoir doté Kelmar de sa bénédiction et de sa confiance, deux atouts qui sauraient le mener à une des plus grandes conquêtes jamais imaginées dans toute l’histoire des mortels.
Environ un mois après la visite d’Athanatos, le processus s’enclencha. Kelmar commença à sortir, à rassembler ses pairs, à les convertir à la bienveillance de son dieu, le seul vrai dieu. Ses alliés se multiplièrent rapidement, autant de près que de loin, et en à peine quelques semaines, la religion du Kabadj vit le jour. Au fil des mois, puis des années, les fidèles affluèrent, grossissant les rangs du Kabadj, accroissant l’influence d’Athanatos sur le monde. Rapidement, les trois autres dieux, inquiets de ce mouvement si soudain, allèrent trouver Athanatos pour lui demander la signification de tout cela. Celui-ci se contenta de les regarder en souriant, sans répondre. Ils sauraient bien assez tôt.
En effet, la suite donna aux trois dieux ce qu’ils avaient besoin de savoir. Car ce fut à ce moment que les premiers raids eurent lieu. Le racisme commença à apparaître, les humains repoussant tous les Valmars, qu’ils jugeaient impurs, créatures maléfique issus du pouvoir infernal des trois autres dieux rivaux d’Athanatos. Chose étrange, qu’Athanatos allait remarquer plus tard, c’était que cela l’amusait. Ça l’amusait……
Au terme de plusieurs années à ce rythme, les premiers infidèles apparurent, et ils furent éradiqués dès leur venue. Les fous qui osaient s’opposer ouvertement au Kabadj se voyaient écartelés ou brûlés vifs sur la place publique, et un nombre incalculable de fidèles des trois dieux, dont une majorité de Valmars, furent massacrés dans la conquête sanglante de Kelmar de Kabadjios, au nom du tout puissant Athanatos. Ce fut à ce moment que les choses se stabilisèrent quelque peu. Mais brièvement. Les fugitifs, les infidèles, devinrent rapidement connus comme les Excommuniés, et ce nom devint une sorte de juron infâme, puni s’il était prononcé. La peine de mort s’appliquait maintenant à quiconque entretenait n’importe quel lien avec l’organisation des Excommuniés.
Puis, cela cessa. En l’espace de quelques semaines, les Excommuniés disparurent, les ripostes qu’ils menaient s’arrêtèrent, et ils furent vus se repliant sur les montagnes de Firus, fuyant l’ombre de l’empire maintenant tout puissant de Kelmar, conquis au nom de son dieu et maître, le Dieu du Kabadj, Athanatos Molvac.
À partir de ce jour, les trois dieux quittèrent pour toujours la compagnie d’Athanatos, partant loin de sa conquête irraisonnée à leurs yeux, alors que le sang finissait de couler, pour finalement laisser la place à l’empire le plus puissant qui fut jamais et qui sera jamais : le Kabadj.
Aujourd’hui encore, cette religion unique, centrée du Athanatos, gouverne la plus grande partie de Gareck, occupant avec une écrasante supériorité les territoires jusqu’aux montagnes de Firus, là où les Excommuniés s’enfuirent autrefois. Et puissent-ils y rester, car s’ils osent sortir de leur trou, ils trouveront la colère du Kabadj. Ils essuieront la fureur d’Athanatos.

Bon, je dois dire que c'est pas mal, le texte est bien écrit, malgré quelques fautes....

quoi?...... vous dîtes?.............y a pas de fautes? comme ça je suis un imbécile?????........ euh.....

Présentation Acceptée

ben tiens.....